À l’opéra, le chœur est très souvent un acteur essentiel du drame !
Dans cette salle de répétition, les choristes répètent longuement avant chaque production.
Un choeur est puissant si l'ensemble de ses voix se renforcent mutuellement. Chanter dans un choeur, c'est faire partie d'un tout.
A.K., soprano I
Les Chœurs de la Monnaie - un choeur d'hommes et un choeur de femmes - comportent 33 artistes.
Ils sont souvent renforcés par des chanteuses et chanteurs supplémentaires. Certains opéras, comme Parsifal de Wagner par exemple, nécessitent plusieurs dizaines de choristes supplémentaires.
D’opéra en opéra, les choristes endossent des costumes extrêment variés. Ils doivent les incarner individuellement, tout en occupant leur place particulière au coeur du groupe.
Le chœur est divisé en quatre parties que l’on nomme « pupitres » : les sopranos, les altos, les ténors et les basses.
Chaque pupitre est divisé en deux (soprano 1/soprano 2, alto 1/alto 2, ténor 1/ténor 2 et basse 1/basse 2). La partie « 1 » chante plus haut que la partie « 2 ».
C'est un vrai travail d'équipe. Cela nécessite une confiance mutuelle.
J.K., chef de choeur invité (Parsifal, 2022)
Lors des nombreuses répétitions, le choeur cherche à construire un son commun qui conviendra à l'oeuvre et au style, il travaille les nuances, la prononciation, etc.
À la direction, le chef des chœurs et son assistant. Ils mènent notamment les nombreuses répétitions musicales qui précèdent la rencontre avec le chef d’orchestre.